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Note 127 Japan Express

19.05.2008 Tokyo-Kyoto Voyager local au Japon, ce n'est pas vraiment prendre un chicken bus ou un train de nuit pour parcourir les longues distances. C'est plutôt sauter dans un Shinkansen, le TGV d'avant les TGV, qui file comme une balle sur la toile des chemins de fer nippons. Les 520km entre Tokyo et Kyoto sont reliés en à peine + de 2 heures. C'est d'une efficacité de samurai. Je prends mon billet moins de 5 min avant de monter dans le wagon des sièges non réservés. La moyenne des retards sur une année est de 38 sec. et il n' y a jamais de collisions. Autour de moi, chacun picore dans son bento (lunch box), des hommes d'affaires à cheveux blancs jouent sur leur Nintendo DS rose avant de s'endormir la tête dodelinant au rythme du rail. Une petite musique genre marchand de glace réveille les endormis à l'arrivée dans la station. Et assurément, les Japonais aiment la démesure, la gare de Kyoto est une cathédrale de verre dont le ciel est la limite, ouverte aux vents et à la danse des passagers qui se croisent et se décroisent.
pour le trajet: "Electricity" d'OMD.


 
 

 

 

Note 128 Kyoto: Geishas, kimonos et protocole

Kyoto est une Rome nippone avec ses 17 sites Patrimoine Mondial Unesco, ses 600 temples et ses 13 siècles d'histoire. Dépassé le moment de désarroi à lire des plans sans nom pour les petites rues, à déchiffrer une carte le nord ne se trouve pas en haut,  il est facile de devenir accro de ce décor de "Mémoires d'une Geisha".

Kinkaku-ji (Le temple du pavillon d'or) Aller à Kyoto sans visiter Kinkaku-ji, c'est comme aller à Sydney sans voir l'Opéra. Je me mêle aux hordes d'écoliers pour voir se refléter dans l'étang du jardin zen le pavillon recouvert de 50 kg d'or pur. En 1950, le bâtiment a été brûlé par un moine bringuezingue et cette histoire est racontée dans le roman de Yukio Mashima, le Pavillon d'or.
Kiyomizu Dera (Le temple de l'eau pure) La douce atmosphère des petites rues ordinaires grimpant au temple contraste avec la cohue des badauds se pressant pour le crépuscule vers celui-ci. En contrebas du bâtiment principal se trouve une chute d'eau très visitée. Une fois l'an, l'eau se transforme en une fontaine naturelle de saké. La légende dit que sous l'ère Edo, un grand Shogun avait commandé une quantité inimaginable du meilleur saké du pays, mais que pendant le transport une charrue se détacha et emporta avec elle la quasi totalité du convoi de saké dans le ravin. Depuis, un certain jour, l'eau de source qui jaillit naturellement au temple Kiyomizu est en fait du Saké... Pourvu que ce soit aujourd'hui!
La scène Jean Reno va chercher la petite plaquette de voeux de sa femme dans le film Wasabi se passe ici.
Le sanctuaire de Fushimi Inari Certains lieux inspirent le magique, un mysticisme, ... Fushimi-Inari en est l’exemple même, connu pour son parcours recouvert d’innombrables Toris (portiques rouges). Il y a des coins et des recoins, de minis sanctuaires + ou - abandonnés pour s’imprégner de ce lieu si particulier.

Les Geishas Il reste qq Geïshas, + souvent des Maïko (apprenties Geïshas) dans le quartier de Gion. On peut entrapercevoir ces icônes japonaises vêtues de leur habit traditionnel en fin de journée lq elles se rendent à un RV que seule une certaine élite a les moyens de s'offrir. Dans l'espoir de figer sur l'écran toute leur beauté mélancolique et surnaturelle, j'observe le moindre mouvement dans les petites ruelles de Gion et guette les ombres derrière le papier de riz des fenêtres de Ryokan... Une silhouette de Geïsha apparaît... pour aussitôt disparaître au coin d'une rue... Des dizaines d'autres touristes chassent ses images furtives et je ne me sens pas taf à l'aise dans ce rôle de paparazzi.
Les lampions Les lampions font partie de l’image que l’on se fait de l’Asie et il y a dans ces lueurs de papier de riz fragiles et vacillantes un charme poétique. Elles créent dans la nuit des contours mystérieux et animés.

 
La foret de bambous d'Arashiyama Après la lumière irréelle à force de rouge des Toris de Fushima Inari (ci-dessus), je passe au vert apaisant de la foret de bambous d'Arashiyiama. Le filtre de ce rideau de perches sans fin donne une ambiance fantomatique à l'endroit. Je m'attends presque à voir des ninja sauter de tige en tige.
Naoya, le manager du Budget Inn/Tour Club, est mon guide pour ma dernière journée dans Kyoto. C'est lui qui shoote (et j'ajouterai une collec de pixs de moa à mon album) testant mon Eos pour s'acheter un reflex chez Bic Camera en fin d'après-midi. Derrière nous sur ce cliché on prend la nipponattitude, on voit la peinture naïve de Mutō Shūi au sanctuaire Tenryuji réalisée par un dessinateur de mangas qui s'est fait passer pour un moine. La gentillesse naturelle nippone fait que Naoya va se plier en 4 pour me faire découvrir les cafés branchés de Shin Puh Kan avant de me raccompagner jusqu'à la porte du Shinkansen. Tks Naoya/Nick de son nom UK.
Pour dormir: Tour Club ou Budget Inn > www.kyotojp.com, 2 GH soeurs près de la gare. Après avoir globetrotté dans leur jeunesse, les propriétaires ont décidé d'ouvrir 2 endroits pour backpackers (BP), rien d'original penserait-on sauf qu'au Japon, cela n'est pas courant. On retrouve les basics pour BP: dortoirs, chambres privées avec tatami et futons, bibliothèque, DVDs, free coffee and tea, internet, bons plans pour les visites, pr s'occuper un jour de pluie, Kyoto pour les enfants, ...

Bizcotte, Catherine, Kyoto, 25 mai 2008


 
Note 129 Nara/ Big Bouddha et les biches

Nara est l'ancienne capitale du Japon et donc les temples y sont nombreux... Le + connu est le Todai-ji, le + grand bâtiment en bois au monde, qui héberge le + grand bouddha couvert du monde (dans la série des + grands buddhas). Je vous ai parlé du grand Bouddha de Kamakura, mais à Nara, c'est la version record! Une statue de 18 mètres de haut abritée dans un énorme temple en bois (qui doit faire dans les 35 mètres ...). Le gigantisme de l'ensemble est à couper le souffle.

Et pour ceux qui trouvent leur Tamagoshi trop limité, ils peuvent adopter, caresser et nourrir une des nombreuses biches qui se baladent en liberté dans le parc! Des stands vendent à tous les coins des p'tits biscuits qui ressemblent aux bonnes galettes Destroopere... argh, mais c'est pas pour moi! A la place, je fonds pour une glace verte, couleur pistache ou wasabi, mais en réalité c'est au thé vert.


 
Note 130 Himeji-jo

Aussi appelé le Château du Héron Blanc, il surplombe l'ensemble de la ville autrement plus moderne. Je crois que c'est la première fois que je vois un château médiéval en Asie. J'imagine des guerriers ninjas qui escaladent les remparts. Des samouraïs réincarnés en cygnes noirs veillent sur les pontons en bois de l'entrée, au milieu d'une nuée de carpes scintillantes qui tourbillonnent de couleurs qui me fascinent.


 
     
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